Survol des dernières tendances en construction neuve

L’industrie de la construction neuve au Québec continue de s’adapter à l’évolution de la demande. Le vieillissement de la population, les valeurs qui changent et les quartiers qui gagnent en popularité contribuent tous à façonner les nouvelles habitations.

5 tendances observées au Québec

Les acheteurs d’aujourd’hui sont bien différents de ceux d’il y a 10 ou 20 ans — et les constructeurs ont ajusté leur offre en conséquence.

1. Des aires ouvertes et un style épuré.

La tendance est aux espaces dégagés, où les espaces de vie se suivent sans frontières physiques. « Les gens aiment recevoir, se rassembler avec des amis autour d’un îlot en cuisinant », explique François-William Simard, vice-président Développement stratégique et Communications à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

Les nouveaux acheteurs délaissent également les moulures ornementales et les finis complexes au profit d’un design épuré. « On recherche un style aéré, une finition plus linéaire », ajoute M. Simard.

2. L’optimisation de l’espace.

Après avoir déserté les villes, bien des propriétaires souhaitent maintenant se rapprocher de leur lieu de travail et vivre à proximité des services et des transports. Confronté aux coûts élevés des terrains dans les centres urbains, on privilégie désormais la construction en hauteur et des habitations de plus petite superficie, qu’il s’agisse de copropriétés ou de maisons de ville.

3. La salle de bains comme coin détente.

La salle de bains ne remplit plus un rôle strictement utilitaire. Même dans les constructions modestes, on lui accorde un plus grand espace qu’autrefois. « Les acheteurs apprécient également les douches spacieuses, avec jets corporels : cela s’inscrit dans une tendance où l’on veut passer du bon temps à la maison », indique François-William Simard.

4. La recherche de l’efficacité énergétique.

Bien que de nombreux acheteurs se montrent préoccupés à réduire leur empreinte environnementale, ils souhaitent également que cela se fasse… au moindre coût possible. « L’aide gouvernementale et les subventions jouent un rôle important pour pallier les coûts que cela engendre », explique M. Simard.

5. L’apogée des copropriétés.

Bien que les grands centres urbains (comme Montréal et Québec) demeurent les champions de la construction de copropriétés, ce mode de propriété gagne également en popularité dans les plus petites villes. « Avec le vieillissement de la population, de plus en plus de propriétaires préfèrent se tourner vers un espace qui nécessite moins d’entretien », souligne le vice-président Développement stratégique et Communications à l’APCHQ.

Les secteurs en effervescence

Dans le grand Montréal, l’arrondissement Ville-Marie arrive en première place pour ce qui est des mises en chantier. Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), on y a entamé la construction de pas moins de 2 658 logements au cours de l’année 2016.

Sur la Rive-Nord, on dénombre 1 323 nouvelles unités en construction dans les villes de Terrebonne et de Mascouche. La MRC de Thérèse-De Blainville (réunissant notamment Blainville, Boisbriand, Rosemère et Sainte-Thérèse) suit de près, avec 1 289 logements.

Du côté de la Ville de Québec, l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery arrive en première place avec la mise en chantier de 1 031 logements, suivi de l’arrondissement des Rivières (625) et de celui de la Basse-Ville (461).

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.